Le Badaboum, qui n’est plus à présenter, nous a une fois de plus offert une line-up des plus plaisantes. De la première des deux premières parties au concert de Vox Low, on s’y retrouvait parfaitement en terme d’ambiance et d’univers. Le concert de Vox Low a été amené de la plus juste des manières. Teknomom et leurs trips sonores, Chris Limbe l’homme orchestre presque fou, et enfin les masters de la soirée : Vox Low.

Teknomom
Pour parler d’un moment présent, je vais parler d’un souvenir, un des deux artistes m’avait glissé peu avant le concert « j’’espère que t’as amené ton duvet pour savourer et tes converses pour danser », l’ambiance était lancée.


Elle n’a pas démenti : un véritable crescendo, une osmose. Des sons d’ambiance, des bruits électroniques (on est sur l’oreiller ) nous ont conduit à un véritable climax (j’enfile mes converses); Où tout le monde – et je dis bien tout le monde – a pu s’immiscer dans cette ambiance qui leur est si propre. Doit-on en demander plus ? Nous pouvons dire que nous avons trouvé notre véritable expérience live. La grandeur, nous l’avons compris, est bien d’avoir à la fois ses converses, et son oreiller.
Chris Imler
Le vieux de la vielle arrive : l’apparence est trompeuse. Pas cette fois, le routard du son nous a amené deux vinyles qui n’ont pas contredit notre impression première. Sa performance a donné une continuité, une marche électro pourrait on dire, qui permet de nous apporter vox low sur un plateau. Son énergie personnelle, sa gouaille, son humour partagé avec le public a permis aux initiés de se retrouver complètement dans sa démarche. Notre homme orchestre-street-beauf s’est même attelé à l’autonome, sans façon pour ma part. Même lui a terminé par rigoler de sa propre performance, c’est vous dire.

En somme c’était un très belle découverte et expérience musicale, à vivre pour la comprendre !
Vox Low

Les fans – dont je suis – ont été ravis. Les solos ont enfiévrés les adorateurs. La qualité de l’album a été totalement retrouvé sur scène. Leur identité est là : la voix, le rythme nous ont donné la preuve vivante de leur signature musicale. Le tourbillon m’a emporté : je me suis noyée dans leur rythmique, saoulée à leurs sons, accrochée à leur voix. C’est en nage et à la nage que je suis sortie de cette mer turbulente et merveilleuse.
La puissance à l’état pur, comme brouillés par les ondes, ancrés dans leur monde, c’était fort, très fort. L’ambiance était incroyable, de 20 à 50 ans, tous déchaînés, une fois de plus en crescendo, la fin annonçant le paroxysme de la soirée, nous étions des centaines de poissons naviguant entre les vagues musicales déployées.



Une femme d’une cinquantaine d’années, visiblement en manque des bonnes vieilles soirées punks, se met alors à lancer de petits pogos. Mignons lorsque l’on regarde la foule qui n’était pas non plus face à un concert de Metallica au Hellfest, mais apparemment déjà bien trop perturbants pour la jeune fille située à ma droite. Les reproches sont arrivés, et je ne pu m’empêcher de penser au fait qu’aujourd’hui, tout le monde se veut punk et libéré, alors que dans le fond, on est tous un peu coincé du cul (quelle poète).
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